Quid novi sub sole ?

Les résultats du contrôle de l’adéquation de l’opinion émise, sur les 70 mandats EIP (entités d’intérêt public) revus, sont les suivants, dévoile le H3C dans sa synthèse du programme de contrôle 2022 :

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Ce chiffre de 4,1 millions d’entreprises vient d’être dévoilé par la DGFip. Les 3 plus gros secteurs, en termes de nombre d’entreprises ayant déposé une déclaration de TVA, sont les activités immobilières (959 000 entreprises), les activités spécialisées et de soutien (690 500) et le commerce/transports (681 600).

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L’article 235 ter ZC du CGI soumet les redevables de l’impôt sur les sociétés à une contribution sociale égale à 3,3 % du montant de cet impôt. En sont toutefois exonérées les PME qui réalisent au cours de l’exercice concerné un chiffre d’affaires inférieur à 7 630 000 €, sous réserve du respect de conditions tenant à la libération et à la détention de leur capital. Les modalités de détermination du montant du chiffre d’affaires, qui conditionne ainsi l’exonération de contribution sociale, n’ont pas été définies par le législateur.

Pour l’appréciation du respect de la condition tenant au chiffre d’affaires à laquelle est subordonnée l’exonération de contribution sociale, il convient de tenir compte des produits financiers si leur perception s’inscrit dans le modèle économique de l’entreprise.
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La Commission européenne veut aller vite sur ce dossier. Et elle le peut.

L’exécutif européen publie son projet d’acte délégué destiné à relever les seuils de la directive comptable lesquels définissent les catégories d’entreprise et de groupe pour les obligations de présentation comptable, de publication comptable, d’audit comptable et de reporting/assurance de durabilité. Nous détaillons ces niveaux que la Commission européenne souhaite imposer pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2024.
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Dès lors qu’elles appartiennent à un groupe qui doit établir et publier des comptes consolidés, les petites sociétés commerciales ne peuvent pas demander la confidentialité de leur compte de résultat, estime la commission des études juridiques de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (EJ 2023-24). « Il en est ainsi qu’elle(s) soi(en)t elle(s)-même(s) tenue(s) ou non d’établir et de publier des comptes consolidés et un rapport sur la gestion du groupe ».

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La retraite constitue un motif légitime de démission du Cac. L’article 28 du code de déontologie prévoit en effet que ce professionnel peut lâcher ses mandats de façon anticipée notamment en cas de cessation définitive d’activité. Qui peut alors les reprendre ?

Les mandats que possède à titre personnel un commissaire aux comptes qui cesse définitivement son activité doivent être transmis à son suppléant, estime la CNCC. Leur cession est donc impossible.
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Les plus-values réalisées par les particuliers lors de l’apport de leurs titres à une société soumise à l’impôt sur les sociétés qu’ils contrôlent sont soumises de plein droit à un régime de report d’imposition (CGI art. 150-0 B ter). Ce report d’imposition expire notamment en cas de cession à titre onéreux, de rachat, de remboursement ou d’annulation des titres reçus en rémunération de l’apport.

Selon l’administration, la réduction du capital de la société bénéficiaire de l’apport initial par annulation des titres reçus en rémunération de cet apport met fin au report de l’article 150-0 B ter du CGI, même lorsque l’opération est motivée par des pertes.
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Le futur reporting de durabilité ne s’impose pas directement aux PME non cotées sur un marché réglementé. Lors de la présentation avant-hier d’un plan destiné aux PME, la Commission européenne a annoncé qu’un standard volontaire de reporting de durabilité sera développé pour ces entreprises.

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Le périmètre de l’audit légal des comptes des sociétés commerciales va-t-il changer ? Cette question redevient d’actualité ne serait-ce qu’à l’échelle européenne. Avant-hier, la Commission européenne a indiqué vouloir modifier les seuils de la directive comptable, lesquels comprennent ceux de contrôle légal des comptes, afin de tenir compte de l’inflation.

Dans l’objectif d’améliorer la compétitivité des PME, l’exécutif européen veut ajuster les seuils du cadre comptable en tenant compte de l’inflation. Nous détaillons les principales conséquences qu’entraînerait une telle modification.
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